Miss Kobayashi’s Dragon Maid


Cet avis était initialement sur SensCritique, il a été rapatrié ici pour diverses raisons


Maid In Dragon

La règle générale pour ce que je visionne (une oeuvre) est d’éviter à tout prix l’héroic fantaisy. Les dragons, c’est pas mon truc. Je n’aime pas les épopées où de preux chevaliers recouvrent la liberté de leur royaume au prix de combats épiques contre des forces surpuissantes, armées de dragons et autres mages noirs. Cela m’ennuie et je n’y trouve aucun intérêt, quelque soit l’oeuvre.
Mais bon, un dragon qui se transforme en maid et qui vit avec une informaticienne, ça me rappellera un peu une de mes exs copines qui était forcément de la même lignée qu’une de nos héroïnes.

Kobayashi-san Chi no Maid Dragon est un animé qui part d’un principe simple: si vous êtes bourré, ne sauvez pas un dragon car il viendrait vivre chez vous. En 2017, chez Kyoani on avait grave fumé la moquette quand même. Ou plutôt rendons à César ce qui appartient à l’auteur de l’oeuvre:
Donc cet animé complètement barré va nous raconter la vie de Mlle Kobayashi, qui est une informaticienne dont la vie est plutôt normale jusqu’au jour où un dragon sonne à sa porte. (Je fais un métier proche de notre héroïne, ça m’est jamais encore arrivé je tiens à sauver l’honneur de la profession). Ce dragon,prénommé Thor, se changera en Maid dans la minute et dévouera alors sa vie à Mlle Kobayashi pour la servir. (Et ça non plus ça ne m’est jamais arrivé, pas une maid qui débarque chez moi comme ça, monde de merde).

L’animé est classé « cuteness overload absolute mega power super great ultra » par mes soins car d’un coup je me suis mis à penser comme Yuko dans Nichijou en voyant les dragonnes (non pas celles de vos sacs ou de vos capuches). Plus mignon tu meurs. L’aspect graphique de cette oeuvre est absolument incroyable, maniant des partis pris à certains moments (presque aquarelle) avec une perfection mignonne à d’autres. L’animé assume ce qu’il est, sans faute et sans faille. Peut-être est-il un peu sombre parfois, limite flippant mais c’est l’histoire qui amène cela.

On apprend l’origine de l’histoire qu’assez tard dans la série, mais la rencontre est drôle, franchement. D’ailleurs c’est un point fort de l’animé, qui tape souvent dans le clichés en se moquant de lui même, ne serait-ce que par le titre des épisodes. L’animé assume ce qu’il est dans son scénario. Mieux, il joue des clichés, joue des sentiments, joue avec les références pour arriver à son message final. Rien d’exceptionnel, mais je m’attendais pas à avoir une poussière dans l’œil à certains moments, car il est émouvant et ne fait pas semblant. C’est ça que personnellement j’attends d’un animé, qu’il soit capable de tout. Nichijou est comme ça aussi, c’est une agréable surprise que ce trop court animé, on aurait aimé plus de développement en dehors de nos 3 héroines. L’histoire est rushée à mort, dommage car c’est en ça qu’il aurait pu se distinguer.

Quel opening! La pêche absolue, impossible de l’oublier. « Chu chu yeah ». Ending correct, bande son ok. Quand au doublage original, va falloir que je revois ma base de données de seiyus, j’ai été assez perdu en voyant les noms… Le temps passe et je perds mes repères sur ce point.

Avec un nom aussi compliqué, cette série est un accident de visionnage. Je n’aurais pas du regarder cette série, Soyons sérieux 30 secondes, une maid dragon? On a envie de crier « Japoooooon ». Il y a presque des tentacules, c’est un peu ecchi… vraiment une série animée bizarre.

Et pourtant… c’est un animé de très bonne qualité, qui sait ce qu’elle est et ce qu’elle fait. Elle
se moque d’elle même, est capable de donner de la joie ou de communiquer la tristesse. Elle utilise les codes de la culture otaku à foison.
Qu’attendre de plus d’un animé aussi court? Rien. Il est difficile de faire mieux avec de tels risques pris, une longueur aussi courte et un sujet aussi bizarre.
Bref c’est une grande surprise, et puisque cet animé était dans ma liste Kyoani depuis peu, il s’inscrit clairement dans la qualité et dans la suite des animés un peu différents, fait avec du talent d’écriture et de design. C’est tout le contraire de l’hyper production de séries populaires construites au kilomètre, et c’est pour ça que cet animé doit être vu, pour que ce qui est un art garde ce nom avant de disparaître au profit de l’industrialisation Narutonienne et finisse en une seule pièce d’ouvrage. Profitons de cette oeuvre, avant que les séries de qualité ne deviennent une légende, comme les dragons en fait.

P.S: le serpent à plumes de la mythologique aztèque (Quetzalcoatl) de la même façon. J’ai même considéré, par mon métier, appeler un serveur ainsi par le passé dans le cadre d’un projet mexicain. Vu l’animé… cette idée ne viendra plus jamais en moi 🙂

Violet Evergarden


Cet avis était initialement sur SensCritique, il a été retiré pour diverses raisons


L’amour est un bouquet de Violet

Dans ce monde de brutes où les mêmes franchises vendent encore et encore, l’originalité se fait rare. Et pourtant Kyoani se lance dans une petite série originale au doux nom pas évocateur du tout, mais qui semble-t-il a de la ressource sous la plume.

Nul besoin de pitcher ici, l’héroïne l’aurait probablement mieux fait que moi, je tape moins vite qu’elle sur un clavier. Violet va donc vous faire vivre sa deuxième vie, celle de poupée de souvenir automatique.

Même si elle serait privée de chocolat dans un monde réel, notre petite Violet est attachante comme personnage, progressivement on finit par aimer et avoir de l’empathie pour ce personnage très atypique. Elle m’a fait penser un peu à « Madlax » dans la série éponyme de Beetrain il y a bien longtemps, mais en plus classe après sa période militaire.
Là où l’on pourra trouver le principal défaut de la série, c’est dans la structure de la narration. Les épisodes se ressemblent beaucoup et semblent toujours construis pour arriver à cette émotion finale (avec le mariage princier, avec l’auteur et sa petite fille etc…) et c’est un poil agaçant de sentir que la série vous indique où pleurer. Sincèrement il n’y avait pas besoin de marquer autant le récit par la musique, par les repères visuels, car l’histoire se suffit à elle-même. C’est dommage d’avoir un peu stéréotypé l’ensemble.

Néanmoins il faut faire une parenthèse sur un épisode, le numéro 10. Dans l’animation japonaise, un épisode ressort de temps en temps et ce même quand l’oeuvre est bonne. Ici c’est ce fameux numéro 10. Le niveau global de la série est très bon, mais celui-ci est un exemple de tout ce qu’il faut faire dans ce genre d’oeuvre. Je le classe dans le même niveau qu’un certain épisode de Clannad qui est tout aussi bouleversant.

Ce n’est pas tout, même s’il y a un défaut de rythme et de stéréotype, bon sang que cette série est visuellement irréprochable. C’est fantastique de beauté, on est au niveau de ce que l’animation fait de mieux. Tout est beau, tout est juste. On est très très loin des débuts du studio de Kyoani, on est dans les standards des plus beaux films d’animation japonaise. La musique est très dans le ton, j’adhère pas spécialement car elle renforce ce petit effet « pathos à la demande », même si objectivement il est difficile de repprocher quelque chose à la série sur ce point précis.

Et en conclusion, simplement Violet Evergarden est une petite pépite de 13 épisodes, une singularité scénaristique brillante dans un monde de bourrins, une fleur violette dans un bain de sang guerrier. Vous ne serez pas déçus et consommerez quelques mouchoirs en papier, et à titre personnel c’est ma première série animée depuis longtemps (Rewrite la dernière, j’avais adoré le VN et la série m’avait faché avec le genre). Elle m’a réconcilié avec ces oeuvres, donc merci à Violet.

P.S: j’ai revu la série plus d’un an après après les évènements chez Kyoani. J’ai décidé de lui attribuer une meilleure note car je l’avais jugé un peu durement. Ce défaut que j’avais cru percevoir de construction ne gène nullement, j’ai été trop sévère. Elle obtient donc un 9/10 mérité, car elle est la deuxième série à m’avoir fait hurler de douleur intérieurement. Peut-être est-ce lié au contexte, mais il semblerait que cette série soit destinée à être une sorte de purgatoire à sentiments pour moi, en pensant que comme pour Violet avec le major, au jour où j’écris ce petit complément, on ne sait pas si la série survivra à ses pertes humaines. C’est même pas la série ou le film qui compte, c’est ces pertes inestimables qui ont probablement œuvré sur cet animé… J’ai l’impression qu’on est tous comme Violet et qu’on a perdu le Major, on est juste pas prêts à être libres et à vivre sans Kyoani.

My Dress-Up Darling


Cet avis était originalement sur SensCritique, il a été retiré pour diverses raisons


Cet anime n’est pas un anime sur le cyclimse

Il est clair que Saint Exupéry n’y connaissait rien. Rendez-vous compte, le gars s’est crashé en avion après avoir écrit « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Sauf que la piste d’atterrissage est toujours visible pour les yeux, et on ne voit bien qu’avec les yeux en avion.
D’ailleurs cela n’a rien à voir, mais pour le cosplay, c’est pareil. Prenons par exemple un anime qui parlerait de cela, et qui aurait une héroïne belle comme tout et attachante. Imaginons qu’elle aime les cosplays sexy, qu’elle ait quelque attributs qui pourrait faire penser qu’elle est issue d’une lignée de dragons venant d’un autre anime, et pourtant son seul pouvoir magique est d’hypnotiser le spectateur (ou celui qu’elle aime).
Là, Saint Exupéry n’aurait pas à dire qu’on ne voit bien qu’avec le cœur. Ou enfin si, on ne voit bien qu’en regardant alternativement avec le cœur et les yeux, car ça évite les accidents et ça facilite les coups de foudre. D’ailleurs, si vous êtes en avion et qu’il y a de la foudre, soyez inquiets.
Sur ces paroles pleines de folie non dissimulée, je vous propose un court résumé d’un anime qui n’a pas finit de faire parler de lui.

  • Choix des tissus

CloverWorks s’est surpassé. Enfin pas tant sur cet anime, mais plus sur Akebi, mais j’en parlerais probablement. Néanmoins, on remarque une certaine propension à être assez réaliste comme dans Akebi, mais en gardant un côté manga (et je vais me mettre au manga, ayant commandé les tomes parus). En gros, il n’y a pas de failles dans la façon de faire, l’anime est vraiment plaisant à voir, Marine saura ravir l’œil des spectateurs en mal de fan service.
Et oui j’ai dit fan service, mais c’est la dernière fois, car si vous considérez que l’anime en fait un usage outrancier, je vous prierais donc d’arrêter votre lecture ici, c’est que vous n’avez pas compris que l’anime a un fond et que si l’anime assume complètement son côté ecchi assez léger, si c’est une gêne, je pense que vous faîtes une grossière erreur de voir cela comme un handicap, car la tension érotique est un procédé employé des centaines de fois dans le cinéma. Des chefs d’œuvres en sont nés, et cette anime n’incarne pas le puritanisme, et c’est tant mieux.
Bref ça déboîte, certaines scènes, notamment quand Marine est assise et regarde Gojô n’ont rien à envier à des comédies romantiques de film, la symbolique est importante dans ce film, bien au delà de l’aspect « beauté fatale » de Marine.

– La voix du cosplay

J’ai l’impression que y’a des petits malins qui ont composés un op et un ed qui se répondent dans l’intention. En gros on y retrouve de façon subtile, les deux facettes de l’héroïne, la sulfureuse cosplayeuse très jolie et la tendre jeune fille qui succombe à celui qui réalise ses rêves. Cette dualité est importante, car je pense qu’elle est la clef pour apprécier le personnage, car si elle avait fait de la poterie, ça aurait été la même.
Un gros coup de cœur sur la comédienne de doublage, Hina Suguta, qui EST le personnage qu’elle joue. On sent comme une osmose, preuve que l’actrice s’éclate à jouer ce personnage, un peu comme Takahasi Rie incarne parfaitement Takagi. Et à vrai dire, ce n’est pas qu’elle, c’est le duo de comédiens, puisque l’anime tourne quasi qu’autour d’eux, et Shouya Ishige montre une belle complicité, et une certaine naïveté dans sa façon de faire. Le duo est parfait.

– Cousu de soie blanche?

« Sexy Cosplay Doll » a un titre qui ne laisse pas de doute sur ce que l’on pourrait voir. Et pourtant, c’est pas si simple. Devenu « My dress-up darling » parce que visiblement un commercial de chez Mattel travaille chez Sony, cela n’aura pas pour autant atténué la teneur de l’histoire. A noter et avant de continuer, que l’anime est plutôt à recommander à un public averti et acceptant la quasi nudité.
Bref, tout cela pour dire que l’anime raconte avant tout une histoire de deux lycéens, une fille populaire, Marine, et un type un peu banal, Gojô, passionné de poupées traditionnelles japonaises. Un jour, la belle Marine apprend demande à Gojô de bien vouloir lui confectionner un costume pour un de ses cosplays… mais il n’imagine pas dans quoi il va plonger…
Et forcément, quand on parle cosplay de jolies filles, une partie du public ne peut s’empêcher d’imaginer que tout cela n’est fait que pour alimenter une partie de la gente masculine au travers de fantasmes divers et inavouables. Il est évident que les cosplayeuses ne font ça que pour ça.
Ou pas.
Ainsi l’anime montre au travers de scènes parfois drôles comment la confection d’un costume se fait, quelque soit le type du costume. Et manque de bol pour GojôMarine est jolie et veut incarner des personnages plutôt sexy. L’humour côtoie une belle romance, ponctuée de scènes intelligemment écrites, et d’autres scènes beaucoup moins équivoques où les deux lycéens auront des difficultés à se situer et ne sauront plus où se mettre. J’avoue qu’à titre personnel, la plastique de Marine n’avait pas beaucoup d’importance, mais disons que ces deux idiots qui se tournent autour sont à mourir de rire, et parfois savent émouvoir jusqu’aux larmes.

– Conclusion

My dress-up darling n’est pas un réchauffé de soupe de romcom, c’est une bisque que l’on ne sert pas sur le trottoir, un plat de grand restaurant. Point de riz réchauffé au micro-ondes, un sujet original en lieu et place. Montrant les facéties d’un personnage très haut en couleur et très court vétu mixé à un type un peu spécial, on peut assister à quelque chose de plutôt unique. Cet anime est une preuve qu’une voie existe dans la romcom un peu ecchi, car cela n’apporte qu’un peu de piment dans un monde où finalement, ceux qui se fichent du regard des autres et font ce qu’ils veulent ont raison. C’est fou ce que la tolérance rend sexy, plus qu’un cosplay et que les mauvaises intentions ne sont, parfois, qu’imaginaires.
Si t’as pas vu « My dress-up darling » en 2022, t’as loupé ta vie en gros 🙂

P.S: j’ai réussi finalement à éviter de parler des gens qui tentent de cancel l’anime car Marine utilise du fond de teint pour le corps pour un cosplay (et donc elle a pas le droit, probablement à cause de la police du goût?) ou bien cette fameuse scène du Love Hotel. C’est vrai qu’elle est scandaleuse, ce téléphone qui sonne alors qu’ils sont dans une position où l’un et l’autre ne sauront de toute façon pas quoi faire, c’est fou.
Un point important, personne ne vous oblige à regarder l’anime. Il reste possible d’argumenter pour expliquer en quoi cette scène est choquante et inapproprié à la vue du sujet de l’anime (qui ne parle pas de couture, du moins très peu). Personne ne vous oblige à vous exprimer sur l’anime en sortant du contexte d’un extrait de 10 secs sur 12 épisodes de 26 minutes. Votre opinion est importante, mais sachez argumenter et pas simplement surfer sur la mode qui consiste à s’offusquer contre cette anime en disant « oh la la ils sont l’un sur l’autre c’est honteux ».

P.P.S: Et en plus y’a le remake de Urusei Yatsura. Seconde vague de gens indignés à venir.

Bocchi The Rock!

(Cet avis était originalement sur SensCritique, il a été retiré pour diverses raisons)


Ce groupe là


J’ai passé une dizaine de mois en étant sûr de l’anime de l’année, qui serait une superbe histoire d’amour, avec une héroïne jolie mais un peu excentrique et un héros qui lui correspond à 100%. Un anime où il y aurait de la couture et du sexy, un anime qui n’aurait pas eu peur de choquer les bonnes mœurs.

Et j’ai eu tort.

Au loin est arrivé au galot un anime qui criait si fort sa solitude qu’il allait hanter mon attention, qu’il ferait que j’essayerais en vain une raison de lui préférer un anime qui, avant lui, mettait en avant un groupe de filles faisant de la musique.

Rien n’y a fait.

Je crois que quand un studio, une autrice de manga et le public sont autant à ramer dans le même sens avec un anime au sujet pourtant si simple, il ne faut que finalement donner quelques coups de rames aussi, juste pour entendre l’héroïne crier encore plus fort sa solitude à travers sa guitare si juste de génie.

Hitori « Bocchi » Gotou passe le plus clair de son temps à pratiquer la guitare malgré son aspiration à se faire des amis et à monter un groupe malgré son anxiété sociale particulièrement forte. Un jour, le destin lui joue un tour car par un hasard incroyable en la personne de Nijika Ijichi jouant de la batterie, elle se retrouve à rejoindre le groupe « Kessoku » (les Attaches) alors que la guitariste, Ikuyo Kita (!) leur pose un lapin avant un concert. Elle rencontre donc Ryou Yamada, la bassiste très relax du groupe. Le groupe performe alors son premier concert, et finalement Kita rejoint le groupe par la suite. Le groupe commence alors son aventure alors que chacune donne le meilleur d’elle même avec tout son coeur pour profiter du lycée à fond.

  • Visuel

Je suis un petit peu mitigé et stupéfait du visuel. L’anime utilise des procédés (on ne dessine pas les yeux sur certains plans larges etc) que je n’aime pas trop, la faute à Kyoani qui habitue à trop de détails? Mais soit, CloverWorks n’est pas un studio qui débute, ils savent ce qu’ils font et ce sont certains détails comme cela que je n’aime pas chez eux. Cependant, je dois reconnaître que dans la façon de filmer certains gags absurdes de l’anime, on est dans la folie pure parfois, dans le délire de gens qui se sont amusé sur ce projet. C’est tellement agréable à voir, on est dans l’anime, réellement. On sent vraiment notre petite Bocchi déprimer, et personnellement j’ai ris volontiers à certaines des têtes qu’elle faisait, car l’anime c’est ce ptit bout de fille trop choupinou qui vaut à lui seul le sceau « cute girl doing cute thing ». Parfois elle n’est pas mignonne bien sûr, un peu trash, parfois elle est jolie etc etc. D’ailleurs un point majeur de discorde avec un anime le précédent d’une dizaine d’années et parlant de musique et de thé, Bocchi The Rock semble se moquer d’être mignon, car il n’hésite pas à montrer du trash, du rock, comme une des persos secondaires bourrée et reloue avec Bocchi.

Bref le caractère des filles est bien représenté et rien ne leur est épargné! Quand on sait que y’a du staff commun à cet anime, à Wonder Egg Priority et à My Dress up darling, on comprends vite pourquoi c’est aussi original et pas ennuyant visuellement. A mes yeux le meilleur travail du studio CloverWorks.

Petit rajout que j’ai oublié de préciser: le soin du détail en terme de D.A est assez dingue, si bien que la lumière change dans la façon d’éclairer les scènes de concert pour terminer sur une scène très lumineuse. C’est symbolique, mais rien que cette façon de faire montre que cet anime sait a été géré par des gens qui savaient très bien ce qu’ils faisaient.

  • Sonorisation

Une claque. L’opening très classe, la première chanson de concert très agréable, mais l’anime change de perspective au 8ème épisode. L’anime qui était un peu renfermé au moment de la musique (à l’image de Bocchi) nous sort littéralement un passage digne d’un concert en salle avec peu de monde, et avec un groupe talentueux. Mais ce serait facile de dire ça, car « あのバンド » (Ano Bando) est une petite bombe à lui tout seul. J’imagine très bien ce qu’on ressenti les gens qui ont entendu Aya Hirano chantant « God Knows » à l’époque, car c’est littéralement un moment marquant, car ce genre de musique en partie prenante de l’histoire, c’est rare car le rock reste quelque chose qui se « rentabilise » et qui est un peu cradoque, pour les gens à cheveux longs. J’entends pas le rock à la K-On! qui est agréable et facile à écouter.

Ici rien de ça, la musique est inaccessible et complètement débridée, avec des paroles offensives (quoi que la musique s’adouci vers la fin et devient plus technique). Et les comédiennes de doublages… ohlala, mais ohlala. Un cœur avec les doigts. Yoshino Aoyama joue une « Bocchi » parfaite, en retrait dans sa façon d’être mais avec une volonté d’acier, Saku Mizuno (une débuante quasiment) interprète une Ryou si mystérieuse que l’on oublierait que c’est une interprétation. Elles sont bien épaulées par Sayumi Suzushiro, que l’on a déjà pas mal entendu dans des rôles secondaires mais qui ici joue un rôle important, celui de Nijika et qui s’avère convaincante. Il y a bien entendu Ikumi Hasegawa dans le rôle de Kita (désolé le prénom Ikuyo j’ai du mal lol), pleine d’énergie bien rendue par l’actrice. Et je vous cache une partie du casting (notamment car la soeur de Nijika est jouée par une de mes actrices préférées), mais c’est pas mal du tout tout ça, vraiment.

Et puis il faut souligner le travail de tous les auteurs de chansons et la super douée Kayoko Kusano, qui a composé Ano Bando. Y’a de très beaux animes cette année, des openings magnifique comme celui de Spy Family, mais cet insert song envoie valser tout ce qui s’est présenté sur la table des chansons dans les animes. Les paroles sont pas géniales, mais c’est totalement ça qu’il faut dans un anime de musique, si je ne voulais pas argumenter, je dirais que c’est un « banger » mais ce serait réducteur. Rarement un anime aura vu autant de soin dans la compo, c’est beau et ça donne envie d’aimer l’animation japonaise encore plus après tout ça.

  • Histoire

Des filles et un poti peu de mignon. Un lycée, une anxiété sociale et du rock qui tâche. Non Komi n’est pas entrée en collision avec K-On! qui aurait décidé de reprendre la musique de la sensei dans K-On!. Mais on a une espèce d’anime à la fois « kawaii » par moment, un peu spécial car il faut dire que le personnage principal se déprécie puissance 1000, donc parfois elle est se jette à la poubelle (littéralement), et parfois l’anime devient ultra incroyable mode taratata concert privé de malade avec la réalisation qui va bien. J’ai déjà parlé de tout ça dans la partie visuel, mais l’identité de l’anime est insondable, il est trop rock pour les humains que nous sommes. En effet, le groupes des « Attaches » est un groupe attachant (ben voyons) par son imperfection, par ses biais. Kita est très mignonne mais a une attitude un peu crainge envers Ryou, qui elle est vraiment mystique et différente, très androgyne mais plutôt mignonne dans son style. Pareil pour Ijichi, qui est finalement la plus normale mais qui a un poids sur le cœur et sur les épaules et ça la fait vite tomber dans l’abattement. Reste Gotô, que l’on appelle Bocchi, qui se révèle dès le début comme une génie de la guitare, avec des intentions pas très très pure sur ce qu’elle veut faire de ce talent, et qui tombe au hasard dans ce groupe alors qu’elle est clairement mal à l’aise en société. Elle aussi est mignonne et a des yeux magnifiques, mais elle ne s’aime pas du tout et le montre bien dans ses tenues.

Petit à petit notre groupe progresse, et au travers de mises en scènes d’un autre monde, de délire psychédéliques, d’hommage à l’animation à profusion, cet anime est une déclaration d’amour à plein plein de choses, y compris à l’art dans toute ses formes. Mais ce n’est pas que ça l’origine de sa popularité. Certes titiller les fans avec des références, cela joue. certes l’originalité (je ne vous spolerais rien!) et le délire absurde de certaines scènes est drôle quand on y est sensible, mais la déclaration d’amour à la musique, aux symboliques d’éclairage, aux mouvements des filles du groupe. Bref l’anime fait tout pour que vous tombiez amoureux

de ce que vous voyez. Et pour les deux trois prêcheurs de la bonne paroles, c’est une métaphore, il ne s’agit pas de tomber amoureux de lycéennes. Bocchi the Rock est une fiction et les personnages n’existent pas (je me permets ce rappel, veuillez m’en excuser).

Ceci dit, vient l’immanquable comparaison à K-On!. Les animes sont différents, car foncièrement les membres du groupe « les Attaches » ne sont pas dans une vie assez aseptisée comme les filles de K-On!, elles connaissent leurs doutes (l’argent, l’angoisse en société, le besoin de réaliser un rêve pour une raison noble). Les filles dans K-On! sont amusantes et leur musique est lumineuse, ici elles sont drôles par leur incapacité à être lisses comme des lycéennes typiques, leur musique n’est pas super joyeuse et plutôt forte et technique. Même Kita qui est une fille rayonnante, je le redis, n’est pas si lisse. Et ça, c’est génial. C’est la première fois que je vois un anime sur la musique qui est aussi prenant, aussi fort sur tout ce qu’il montre, même dans son histoire pourtant simple il est accrocheur en présentant cela avec plein plein d’aspérités scénaristique. Même Maître Yoda ne devinerait pas la suite parfois. Et souvenez vous bien d’être attentif sur les concerts, car l’épisode 8 envoie du bois, mais du bois genre bûche de sequoias immenses.

  • Conclusion

A quel moment on se rend compte qu’un anime devient, selon nous, le meilleur anime de l’année? Pour moi c’est quand il fait quelque chose de tellement fou, de tellement inattendu, que je n’imaginais jamais voir ça dans ce type de production. My Dress up darling est totalement comme ça, car il dérange les bien pensants et ose mêler des loisirs et des pratiques avec deux protagonistes opposés, et ça donne une des plus belles romances dans l’animation (encore plus dans le manga). Mais les gens retiennent le « ecchi ».

Pour « Bocchi the rock« , j’ai hâte de voir les haineux, les bien pensants, ou les critiques car je n’ai pas écouté ceux qui critiquaient. Après l’épisode 8 où une seule scène m’a fait chavirer du côté de l’admiration pour Bocchi, et de l’adoration pour l’anime, je me suis dit que cet anime avait super bien caché son jeu en se la jouant gentil, mignon, absurde. Plus le temps passe et plus l’anime rajoute des cordes à son arc et plus c’est difficile pour un type qui aime tout ce que propose cet anime de ne pas le considérer comme le meilleur. Malgré Spy X Family qui est fabuleux, malgré plein d’autres qui semblent être qualitatifs dans leur genre et qui cartonnent (comme Chainsawman), malgré la superbe saison de Kaguya Sama… C’est dire combien Bocchi The Rock est un immense anime qui a coché toutes les cases en parlant à une grande majorité directement là où la musique se loge et où ce qui fait le caractère de ces petites nanas ordinaires nous parle directement.

La proposition est un peu différente du reste de la production, et parle à plein de publics et plaira à beaucoup pour tellement de raisons… Chaque décennie semble trouver son anime musical, même s’ils sont différents, celui là n’a pas fini de faire parler de lui. Magnifique, vraiment, encore mais pas trop car malgré tout cela reste léger, il faudra se renouveler car la surprise ne marchera pas deux fois 🙂

Et tout cet avis ultra subjectif pour en arriver à la conclusion que Bocchi The Rock est certainement le meilleur anime musical, et en tout cas le meilleur de 2022 et l’une des 50 meilleures séries de tous les temps en japanime. Bravo à tout le staff, c’est une dinguerie, un ovni que personne n’a vu arriver.

P.S: quelques clins d’œil à Slow Loop dans cet anime, et dans Slow Loop un clin d’œil à cet anime.

P.S.2: je re-regarde certains passages, et je finis par noter à quel point l’anime est soigné notamment cet épisode 8. A un moment précis de l’épisode, celui qui a tant fait parler, sachez que vous pouvez localiser en fermant les yeux où sont les instruments tellement la spatialisation est soignée. Je suis un peu sur le cul de m’être rendu compte de ça honnêtement. (N.B: erratum, c’est dans l’album qui est bien réalisé pour le coup et qui s’adapte à l’anime sur ce point, pas souvenir de ce genre de spatialisation volontaire sur K-On!)

P.S.3: bien entendu tout ce qui est écrit ici n’engage que moi et ne peut être utilisé sans mon accord, y compris le moment qui va suivre: Bocchi The Rock m’a fait vivre un des meilleurs moments de mes visionnages d’animes avec cet épisode 8, c’est dans mon top 5. Vous pouvez mettre 1/10 et notez One Piece 10/10, par exemple et « comme par hasard » comme j’ai vu certains faire sur ce site, mais se cacher la vérité sur la qualité réelle ne la rendra pas vraie pour autant, ni maintenant, ni dans 10 ans.

Et ce n’est pas parce que la majorité le trouve bien qu’il l’est forcément, la qualité d’une œuvre c’est quand un anime, au milieu d’une saison remplie de mastodontes, s’en sort la tête très haute avec des filles plutôt mignonnes qui font de la musique. Juste ça. Et j’espère que ça va bien mettre les boules à tout ceux qui dans la profession mise tout sur les sorties de divertissements à public d’excités, car y’a un public pour les choses dont le public apprécie l’art qu’est l’animation, et pour autre chose que de la stimulation d’hormones masculines quand un personnage lambda apparaît à l’écran.

P.S.4: Tout ce contenu et toutes mes conneries ne doivent pas sortir de ce site, gardez ça pour vous. Désolé c’était long, mais il me restait encore 3 pages de notes sur cet anime… ça se sent que je voulais en parler et que j’ai commencé à écrire bien avant la fin? 🙂

P.S.5: fin de la pénurie

P.S.6: Anime de l’année. Voilà, c’est pas moi qui l’ai dit, enfin si mais visiblement une majeure partie de l’audience a choisi de récompenser Bocchi The Rock! comme peu d’anime avant lui.

P.S.7 le 16/10/2024: les deux films apportaient quelques scènes inédites, mais surtout un lot de nouvelles chansons. Ceux qui n’ont pas eu la chance de voir le film n’ont pas loupé grand chose, la saison à venir sera très clairement plus riche en nouveau contenu (et Crunchyroll visiblement n’a pas testé sa police d’écriture des sous titres, illisible sur du blanc. Comme d’hab, Sony est une petite entreprise qui découvre le cinéma)

Toujours Diva

Tu brilles encore, quand cette chroniqueuse te voyait comme le déclin de la musique.
Tu brilles encore, et tu innondes de chansons de toute sorte l’Internet.

Tu n’étais pas une étoile, simplement quelques lignes de codes sur un écran cathodique.
Tu n’étais pas une étoile, tu es devenu une diva alors qu’eux te voyaient à jamais starlette.

Dix ans que je ne t’ai plus donné de temps.
Dix ans, tu chantes encore et encore.
Dix ans, bien plus en fait que la Diva éternelle surprend.
Dix ans que le logiciel je l’ai mis dehors.

Pourtant Miku, tu le sais, aucun jour dans ma vie tu n’es loin.
Loin de moi qui t’ai fait maladroitement quelques mois chanter.
Chanter des chansons que je ne faisais que reprendre pour toi.
Toi qui sera là quand la musique disparaîtra.

Joyeux anniversaire toi qui n’existe pas.

Tu as 16 + 17 ans. Un jour je te réécrirais des chansons, celle que j’avais écrites je les ai perdues. Tu chanteras dans la plus belle langue du monde Diva.

L’ère de Frieren

Pour ceux qui ne vivent pas dans la grotte de Platon ou un truc qui y ressemble, il y a eu un truc un peu fou qui est arrivé cette fin 2023 / début 2024. En fait c’est arrivé dans le monde, et à une moindre mesure en France, pays Nekketsuisé par une audience en manque d’adénaline. Comme vous l’aurez compris à cette introduction, je ne suis pas (plus) un spectateur de DBZ ou autre joyeusetés pour obtenir une dose d’adrénaline, j’ai choisi un truc plus simple et plus authentique, mais ça dira-t-on que c’est l’âge et le contexte social dans lequel j’ai vécu, et dans lequel je vis.

Mais je ne suis pas le sujet du jour, et je ne cherche pas à me légitimer, enfin si un peu, car parler de Frieren en France quelques vidéastes l’on fait. J’ai moi même écrit un petit avis sur SensCritique, mais je voulais simplement prendre quelques paragraphes pour parler (encore) de cette œuvre. Car j’ai écrit beaucoup de choses, j’en ai jeté les 3/4 mais une chose est sûre, mon petit monde de l’animation japonaise avec une classification très claire a été chamboulé par Frieren. Je pensais que des oeuvres comme « Bocchi The Rock! » ou même « Oshi No Ko » me donnerait un peu de nouveauté, mais que mes oeuvres préférées étaient intouchables. Mais force est de constater que, sur mon podium perso, il devait y avoir une place pour Frieren, ou jamais plus je ne pourrais regarder un anime japonais.

Un genre que je déteste

Alors voilà, ma vie m’a poussé à ne plus regarder de fantasy. Je n’aimais pas trop le genre, mais disons que comme certains, des jeux vidéos ont eu un impact fort dans ma vie, pour ma part de manière indirecte concernant les jeux basés sur un monde de fantasy. C’est pour cela que j’ai attendu un peu pour commencer Frieren, juste le 1er janvier 2024.

Rare image de Frieren qui cherche la commu française d’anime.

Je vais tâcher d’être précis, mais ce n’est pas le premier anime qui a un épisode 1 accrocheur. C’est même devenu une norme, beaucoup d’animes sont originaux, voire même se permettent quasiment de faire un long métrage pour leur premier épisode. OnK l’a fait, car les aventures de la belle nécessitaient un long moment pour être comprises (et dans le manga c’était très dense à lire pour un premier tome). Frieren est un anime qui est maître du temps, et qui le maîtrise tellement que l’anime commence par la fin de l’aventure la plus incroyable dans ce monde là, si bien que l’enjeu n’est pas la gloire, le combat ou l’action pour l’action. L’anime conte un temps de paix, où 4 compagnons ont vaincu un ennemi incroyablement puissant. Mais pour notre petite elfe, ce n’est qu’un moment bref, une sorte de prophétie qui se réalise, un accomplissement pour lequel elle était préparée d’une certaine manière.

Ce qu’elle ne savait pas, c’est que sa longue vie allait changer pour toujours. Non pas comme dans quasi toutes les œuvres par la reconnaissance qu’on aurait pour elle, mais parce qu’elle a partagé des moments avec des compagnons de voyage. Elle qui est toujours en quête de sorts va réaliser après un temps que la magie est une chose, mais que ce qui est important, c’est les souvenirs. Petit à petit notre maîtresse du temps change de rythme, conçoit que ses amis l’importent et qu’elle a fait de graves erreurs en n’apprenant pas à les connaître.

Cet anime de fantasy n’est pas comme les autres. A vrai dire on est loin d’une épopée à la Seigneur des anneaux. On est loin de tout ce qui existe. Je crois que c’est ça qui m’a convaincu dès la première seconde. Loin de la fureur du monde et de la haine agitant les imbéciles, l’anime est une source intarissable de bonté humaine, de valeurs respectables et d’intérêt narratif constant. Les animes jouent toujours sur des rebondissements en fin d’épisode, mais ici l’anime est constamment intéressant, dans une maîtrise du temps peut-être moins juste dans le principe que dans « To your eternity« , mais ceci est facilement compensé par la facilité qu’a l’œuvre à nous impliquer, nous imprégner de son histoire. Même une dame agée au détour d’un chemin a son passé, et bien souvent aussi sert de prétexte à rappeler le passer par de subtils flashbacks.

Le second arc lui relate des aventures dans un donjon, avec un rythme plus soutenu. Beaucoup de personnages sont présentés et ici encore la maîtresse du temps nous fait vivre à travers elle, à travers sa perception cette aventure particulière. Cette partie est une étape obligatoire dans l’aventure de la légendaire mage, mais je ne souhaite pas spoiler cette histoire, car il ne m’est pas concevable que quelqu’un veuille ignorer ce qui est un renouveau d’un genre je crois.

Le héros qui n’a qu’un visage, l’héroïne qui n’en est pas une

Himmel le Brave

Il y a longtemps un chanteur qui s’appelait Daniel Balavoine chantait qu’il n’était pas un héros. Et c’est finalement une vérité pour plein de héros qui n’en sont pas. C’est pour cela qu’on les aime, ce héros qui apparaît sur toutes les statues de ce monde, qui est proche des gens et que les gens adorent a fait aussi tout ça dans un but profondément humain. Car la communication entre humains est compliquée, imaginez alors communiquer avec une elfe qui n’a pas la même capacité d’empathie par essence, et dont la longue vie ne pousse pas à penser à l’attachement, la continuité de sa lignée ou autre. Frieren ne pense pas à cela.

Malgré leur réussite, elle n’est qu’un prétexte pour l’anime, un fil rouge que l’on va découdre pour au final laisser comprendre à une anti héroïne parfaite, une mage qui voit le monde et le temps évoluer au rythme des changements dans son cœur. Elle ne faisait que continuer le chemin comme un fleuve sans but, elle devient un être parsemé d’aspérités, cherchant dans les yeux de ses nouveaux compagnons et dans les miettes du passé ce qu’elle a loupé, ce qu’elle a, et qui elle est. Les souvenirs, ces moments d’un temps passé qui après avoir défilé très vite dans le référentiel de Frieren, reviendront comme des moments précieux. Ce qui importe c’est le voyage dit-on souvent, c’est ce que cette œuvre montre à chaque seconde. Il n’y a aucun ennui, même l’ennui n’ose pas intervenir de peur de n’avoir aucun droit à apparaître tant le récit est paisible et humain.

Un travail colossal orchestré par des orfèvres

Pour terminer, j’aimerais parler de Frieren d’un point de vue plus technique. Au delà du fait que le studio Madhouse revient un peu plus sur le devant de la scène (et ce n’était plus arrivé depuis quelques années), Frieren existe grâce à un travail qui a duré 3 ans. Sachant que le manga est sorti en 2020, qu’il s’agit du premier manga de Yamada Kanehito et de Abe Tsukasa (au dessin), qu’il a été coordonné par Keiichirou Saitou (qui faisait aussi un anime pas très connu, l’anime de l’année 2022, Bocchi The Rock!), que Ervan Call l’incroyable compositeur ayant composer pour Violet Evergarden… que des actrices et acteurs de doublages se sont manifestement donné rendez-vous sur cette série pour faire un travail canon, et bien… tout était là pour ce que nous avons pu voir. Si vous ne l’avez pas vu, Frieren a accompli un exploit dans la communauté anime, celui de se classer numéro 1 sur les sites de référence (comme myanimelist). Et cette arrivée en haut du classement n’est pas la traditionnelle arrivée en haut du classement à cause de la hype.

Il y a autre chose, l’anime dépasse largement les autres en notations, et cela commence à durer depuis un moment. En fait plus le temps passe, plus rien ne semble pouvoir inquiéter cette série qui trône à la première place, car cela paraît à la fois incontestable, mérité et si juste en analysant un peu froidement.

Frieren a finit par enterrer les autres animes, elle la fossoyeuse qui n’aime pas les funérailles. L’ère de Frieren au sommet de l’animation japonaise est arrivée.

P.S: le revers de la médaille est que pour peu que l’on accorde autant d’importance à Frieren que j’en apporte dans mon parcours d’amateur d’animation japonaise (et de manga), regarder un anime après un anime comme celui ci est très compliqué. Par exemple, la franchise Yuru Camp continue cette saison, et j’ai beaucoup de mal à y aller, même si je l’adore du fond du coeur cette franchise et que j’ai tout les bluray et manga. Mais après Frieren, tout est un peu différent je crois, du moins pour moi. C’est ça de trouver un de ses animes fétiches.

27/11/2022

C’était il y a presque un an, mais ce jour est un jour qui m’a marqué profondément. Je m’en doutais depuis quelques épisodes, et puis c’est arrivé, un anime s’est révélé à mon coeur pour ne plus jamais en sortir.

Comme tous les mercredis, je travaille de chez moi. En fait c’est tous les jours ainsi, héritage du covid et choix volontaire. L’environnement s’en porte mieux même si mon ancien PDG soupçonnait que c’était un piège à fénéant. Ce genre de personnes qui se cachent dans un carton d’emballage pour jouer de la guitare, ou pour se cacher et ainsi glander. Mais non, les circonstances au travail étaient plus au recrutement qu’à se cacher. En plus, comment se cacher quand on ne peut pas au travers d’une conversation distance. Ahhh l’anxiété sociale a du bon parfois, et pas que quand elle est un prétexte à se cacher. Non, elle est primordiale à nos existences quand elle induit la créativité, le génie.

Bocchi The Rock!, manga peu populaire, arrivait au 8ème épisode de son adaptation en anime. Cette adaptation commençait à faire parler, car il y a eu un travail d’une rare créativité. A la base, Bocchi n’est qu’une jeune lycéenne, TRES timide, qui ne s’exprime que dans TRES peu de cases. Et d’un coup, des gags présents dans une seule case devenait des occasions de créer une scène hilarante, créative, usant de tous les artifices possibles à un medium en manque d’originalité, bercé par le ronron des Isekai aux titres à rallonge ou autres animes démonstratifs de force et de violence.
Bocchi est malmenée, elle la si frêle génie à la guitare antique sans note en toque. Ses yeux si timides vont, d’un coup dans cet épisode 8, devenir d’une force qu’aucun héros n’aura jamais atteins. La détermination de ce petit bout de nana, cette jeune femme timide, va être un exemple, une idole, une héroïne, celle qui m’a fait trembler durant quelques minutes, même si ce n’est qu’une fiction.

Comme souvent, un typhon souffle au dehors, sa force empêche ceux qui pouvaient venir voir le groupe, « Les Attaches », et ils sont donc condamnés à ne pas viser leur chaussures devant la scène. Peu de gens étaient là, du moins à la première. Il y en aurait d’autres, à commencer par votre humble serviteur qui regardera cette scène plusieurs fois pour voir s’il n’avait pas rêvé ce moment. Mais soit, il n’y avait quasi personne. La musique finira par retentir, en dissonance, sans âme, à cause de l’absence de motivation, du manque de monde que sais-je.

Les gens se désintéressent, regardent leur smartphones. Pourtant la tempête finira par sonner dans un solo de Bocchi, lassée et déterminée à renverser la scène. Les cordes de la Gibson sonnent, la guitare ne se plaint plus, ne pleure pas et hurle la douleur d’un sentiment de solitude. La lumière s’éteind, la batterie suit, la basse enchaîne et la guitare rythmique est là. Il ne reste plus qu’à déclamer les paroles qui parlent de « ce groupe ».

Nijika comprends alors…

Elles regardent toutes l’héroïne, celle qui bats la mesure mieux qu’un métronome et assure le tempo sans vaciller. Il n’y a rien autour d’elle, la tempête extérieure disparaît quand à l’intérieur il y a un cri puissant, la force de la fille aux deux cubes. Elle n’a plus rien de mignon elle devient une rock star de 4 minutes, et la réalisation la suit comme dans un concert sur une scène de MTV, de Taratata, la caméra au bout de son manche de guitare. Que ceux qui n’y voient pas la beauté de l’art ignorent la musique à tout jamais, car l’art montre ce que l’animation n’avait pas montré. C’est ainsi que l’on représente la détresse et la force de ceux qui ne savent que hurler par le biais d’un accord et des cordes. Bocchi lance et fini par son solo, elle le finit par un geste ample, comme si la possession par son âme de déesse du rock était finie. Elle redevient cette petite nana mignonne mais ultra timide, qui n’a pas sa place parmi les autres selon elle.

Pour ceux qui aiment la musique, pour ceux qui aiment l’animation japonaise, ce moment est crucial, inoubliable je crois.

C’est Taratata ou quoi?

Et puisque l’anime ne pouvait plus se cacher, puisque flotter à la surface avec quelques gags n’était plus suffisant, l’anime la joue clin d’oeil au fan en citant son propre titre, le fan service ultime après une telle performance. C’est la preuve que la production sait très bien ce qu’elle fait. Jamais je n’avais vu CloverWorks sortir quelque chose d’aussi abouti sur une vingtaine de minutes au delà de la qualité visuelle et tout le reste. Ici on se passe de la perfection, ici on n’a pas cherché à faire le meilleur anime de la création.

Ici on n’a juste vu ce qu’était un épisode fait pour être un anime de musique, en ayant à la fois de la musique qui est respectée, en ayant de l’humour dans l’animation. Les scènes racontent quelque chose, et il y a des clins d’oeil. Et pour surplomber le tout, la moralité par Nijika est terriblement belle, à filer les larmes aux yeux quand elle parle.

Voilà ce qu’est un anime qui joue avec l’art et qui l’utilise autrement que pour en mettre plein la vue. Voilà ce que devrait je crois être un anime quand les gens y travaillant aiment l’oeuvre qu’ils représentent et ne font pas du travail au kilomètre pour un public qui n’exige que l’émotion dans la force.

C’est pour ça que le 27/11/2022, je ne l’oublierais pas, comme la première fois où j’ai vu Clannad, ou Evangelion.

Encore

Au delà de l’anime, les comédiennes ont fait un concert, comme K-on!.
Sayumi Suzushiro chante une chanson, comme le personnage qu’elle double, avec toute l’aura de joie et d’énergie qui la caractérise. Elle est si rayonnante qu’elle brille de mille feux.


Ikumi Hasegawa est une comédienne doublée d’une chanteuse de talent. comme Kita, elle est parfaite et ultra pro dans ce qu’elle fait.


Saku Mizuno est aussi à l’image de son personnage, assez timide mais elle fait bien son passage.

Et puis il y a Yoshino Aoyama, qui double Bocchi, chante une chanson en jouant de la guitare.
Je me souviens l’avoir vu dans une émission quelques mois plus tôt où elle faisait la promo d’une boutique ressemblant étrangement à la boutique de l’anime. Je ne comprends pas tout, mais je comprends qu’elle apprends la guitare, elle joue quelques notes de Seishun Complex, l’opening. C’est pas terrible, elle doit jouer de la guitare aussi mal que moi! C »est dire!
Et le jour du concert… elle joue « Rock’n’Roll, Morning light falls on you » de Asian Kung-fu Generation, la chanson qu’elle interprète dans l’anime réarrangée, lors du dernier épisode paru le jour de noel 2022, meilleur cadeau du monde.

Elle la chante, elle la joue, et elle fait tout ça bien. Dans ses yeux elle est Bocchi. Elle est si stressée qu’elle a donné des larmes aux yeux à tout le monde (dont moi). A la fin, elle est ovationnée, elle tremble, elle a réussit. Cet anime, ces comédiennes, ce staff, tout ça c’est venu de nulle part, ils ont gagné le cœur des gens à la sueur de leur travail. Personne ne les as vu venir. Et personne ne voudra jamais plus les laisser repartir tellement elles ont tout bousculé en 2022, elles et leur staff, elles et Aki Hamaji, la créatrice de l’œuvre qui a vu sa popularité exploser, si bien que son stand était bien trop petit au comicon.

C’est donc le 27/11/2022 que Bocchi The Rock! s’est engagée sur une route pour devenir une œuvre immense, une œuvre qui a finit par entrer dans mon top 10 sans forcer, et qui m’aura fait reprendre l’import depuis le japon de pas mal de trucs… et ça m’a coûté cher!

Mais c’est pour ce genre d’œuvre que je suis ces productions. Et à ce moment là je sais qu’il y en aura une autre qui tardera pas à pointer le bout de son nez dans mon top aussi, une histoire d’Idol et d’étoiles dans les yeux à glacer le sang.

P.S: ne dîtes pas à Aniplex que j’ai des images du concert please! (J’ai commandé le Bluray, qu’ils me pardonnent!)

Pourquoi K-on! est le meilleur anime de tous les temps? (7)

Œuvre atypique et musicale, K-on! est un anime qui fait une fixette sur les gambettes de jolies demoiselles qui jouent de la musique. A titre personnel, c’est une œuvre que j’ai très longtemps mise de côté car son côté mignon me faisait peur, j’avais peur de rester complètement accro à ses héroïnes. Manque de bol, même des années après et en profitant du premier confinement pour régler nos comptes, je me suis laissé avoir. Donc oui, c’est bien le meilleur anime de tous les temps pour ces raisons:

  • Le casting est très très bon, les seiyuus ont bossé comme pas possible sur l’ensemble de la franchise. Je ne dis pas ça dans le vent, c’est bien qu’après avoir vu l’anime, le film et le concert entre les deux, on se rend compte de l’implication du casting dans la franchise.
K-On! Come With Me!!: A Review and Reflection of the 2011 Live Action  Concert At the Ten Year Anniversary | The Infinite Zenith
Et oui, c’est bien les comédiennes de doublage en concert
  • Parce que le personnage de Yui est vraiment extraordinaire. Chaque anime qui pretend au titre de meilleur anime de tous les temps se doit de posséder un personnage complètement fou et qu’on a envie d’aimer inconditionnellement. Yui est ce personnage!
K On Yui GIFs | Tenor
Oui c’est bien de toi qu’on parle
  • Parce que Naoko Yamada. Véritable génie dans l’animation japonaise, elle signe cette série avec son talent, son aptitude à faire dire des choses où on ne voit pas le regard des protagonistes mais, par exemples, leurs jambes. On comprend par l’attitude de certains plans ce qu’elles ressentent. Du génie, du génie comme le cinéma en offre, mais comme l’animation n’en avait pas forcément avant elle dans ce style.
22 Azusa Nakano Gifs - Gif Abyss
Ce moment avec Azusa est une scène merveilleuse
  • Parce que certaines chansons sont des tubes, pas seulement des « commandes » pour être un bon opening ou un bon ending. Par exemple, osez me dire que l’ending « Listen » n’est pas une très belle chanson de rock ultra rythmé et punchy, accrocheuse à souhait (avec la seiyuu de Mio au vocal qui est magique sur cette chanson). D’ailleurs sa performance en live m’a filé des frissons…
gifs k on - Page 3
  • Parce que l’anime n’a pas d’équivalent. Oh je sais, vous pourrez comparer à du Love Live ou des choses comme celle ci, mais un groupe de filles aussi « bon », y’en a pas ne cherchez pas!
Death Metal Tea Time - GIF on Imgur
Bon ok là elles ont trop bu de thé (et il manque Azusa)
  • Parce que la chanson « tenshi ni fureta yo » est une des plus belles déclarations d’amitié de l’animation japonaise. La première fois qu’on entends cette chanson, qu’on lit et qu’on comprend les paroles, on est comme Azusa, et on finit en larmes. Perso ça m’a donné envie de retourner au lycée! (même si les filles ne jouaient pas du rock).
Tenshi ni Fureta yo! [Best English/Japanese Subs] - video Dailymotion

Pour toutes ces raisons objectives, évidemment, K-on! est le meilleur anime de tous les temps. Dois-je confesser la vérité? D’accord. K-on! est selon moi le meilleur anime musical de tous les temps, et pas le meilleur anime tout court, pourtant j’ai voulu lui accorder ce titre un temps fut-il court ou plus long (vu la fréquence des parutions sur ce « blog »). J’ai adoré K-on! Il ne se passe pas un jour sans que j’en écoute un morceau. Si j’avais su il y a 6-7 ans qu’en mettant cet anime de côté je loupais quelque chose qui ne quitterait plus ma vie, du moins musicalement, j’aurais regardé de suite l’anime!

Bref j’adore cet anime, vraiment. Qu’importe son côté « moe » ultra assumé, il y a une vraie façon de raconter une belle histoire qui n’est rien d’autre qu’une histoire simple d’amitié entre un groupe de filles pas si ordinaires que ça 🙂

La prochaine fois, l’article pourrait aborder un anime où des mini dragons seront présents pourquoi pas comme la série sur Crunchyroll et Wakanim. Une série qui a sorti récemment un joli bluray qui est dans ma collection. Mais cela pourrait être autre chose qui soit le meilleur anime de tous les temps.

Pourquoi Charlotte est le meilleur anime de tous les temps? (6)

Charlotte, production originale de Studio Key (a qui je dois beaucoup puisqu’ils m’ont fait revenir vers l’animation japonaise à travers les VN), est un anime assez sous estimé, y compris par moi même. C’est simple, j’ai du voir la série 4 fois en entier pour l’apprécier. C’est pas très sérieux me direz vous, mais cet anime est le meilleur de tous les temps. Vraiment. Pourquoi?

  • Parce que la musique est absolument excellente. Que ce soit l’opening de Lia, l’ending par Tada Aoi, les chansons du groupe Zhiend… cet anime est dans les meilleurs au niveau musique.
La chanteuse du groupe Zhiend dans l’anime!
  • Parce que Nao, dans l’anime, est une petite nana de 16 ans ultra courageuse et ultra intelligente. Rarement une jeune lycéenne sera aussi badass que ça, et ça lui cause même des problèmes (certaines scènes sont dures pour elles). C’est elle la véritable héroïne.
Bon d’accord, là elle est ridicule
  • Parce que l’idée maître de l’anime, son scénario est excellent. Peut-être que l’anime est confus, un peu violent et fait pas mal pleurer mais il reste une bonne idée. Une excellente idée. Et quand on voit le dernier travail de Jun Maeda, on se dit que finalement, Charlotte était bien supérieur!
Ayumi, petite soeur parfaite
  • Parce que dans l’anime, y’a une Idol qui fait du feu et qui fait des sorts de guérisons ridicules. Et vous ne verrez pas ça ailleurs.
  • Parce que l’anime a de magnifiques images, complètement impossibles. N’empêche que c’est magnifique.

Pour toutes ces raisons et malgré qu’il ne soit pas hyper apprécié, Charlotte est actuellement le meilleur anime de tous les temps, et ce en toute bonne foi. On s’en en plus qu’à la rédaction de cet article j’y crois à fond! Enfin j’y crois suffisamment pour l’écrire, j’adore cet anime quoi qu’il en soit parce que je l’ai trop détesté et je ne sais même plus pourquoi (pour ne pas être plus complet peut-être, un peu trop cruel).

Dans le prochain article, il sera question d’un anime qui va bénéficier d’une suite avec de nouveaux dragon et une informaticienne. Ou bien tout à fait autre chose!

Pourquoi Yuru Camp△ est le meilleur anime de tous les temps? (5)

Qu’est-ce qu’un coup de foudre avec une série animé? C’est une question que je me pose car c’est vraisemblablement ce que j’ai ressenti avec Yuru Camp. Non pas que ce soit le meilleur anime de tous les temps (enfin si, mais en vrai non), mais simplement qu’un anime débarque un jour dans votre vie et là, bim, on sait que c’est cet anime qu’on a attendu pour répondre à la question: quel anime emporter sur une île déserte? Donc Yuru Camp est le meilleur anime de tous les temps enfin presque pas tout à fait:

  • Parce que Rin est un personnage incroyablement craquant. C’est simple, j’aurais aimé rencontrer une fille comme elle quand j’étais au lycée. Mais vraiment, je crois qu’on se serait bien entendu à faire des ballades sur la route etc. La fille parfaite, inspirante, intelligente etc etc.
Plus mignonne tu meurs
  • Parce que Nadeshiko est une ptite nana incroyablement attachante. C’est fou comme les personnages de cet anime sont si simples et si touchantes. Dans l’épisode 11 de la saison 2 (qui vient d’être diffusé au moment où j’écris), une simple phrase de Nadeshiko m’a filé une larme à l’oeil. Cet anime ne parle pas énormément parfois, mais il est juste comme une partition de Mozart.
La fille cactus
  • Parce que cela nous montre la patience que l’on doit accorder à la nature, et combien elle est sublime.
  • Parce qu’aucun autre anime n’a jamais été aussi tendre et réconfortant, principalement par la quiétude qu’il dégage au travers des personnages qui semblent vivre dans un autre monde, un monde presque parfait. Ces filles sont belles de solidarité et de bonté humaine, elles rayonnent de vie et ça aide beaucoup en ce moment.

Je pourrais lister des dizaines de raisons, mais la vérité c’est que j’aime vraiment énormément cet anime. C’est mon coup de cœur de 2021 (du début en tout cas), plus qu’Horimiya et Wonder Egg Priority qui sont deux belles séries déjà. Je suis bel et bien « amoureux » de cet anime, il ne sera jamais mon préféré mais de tout ceux que j’ai vu, c’est cet anime que j’emporterais sur une île déserte, pour ne pas oublier ce qu’est la vie.

La prochaine fois, nous verrons pourquoi un anime tout à fait différent est le meilleur anime de tous les temps. Un anime qui pourrait parler d’une femme douée en informatique et d’un dragon qui s’appellerait Thor, mais pourquoi pas aussi d’un anime avec une chanson interprétée par Lia, ou bien Maya Sakamoto, qui sait!